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ce q11e nous enseignent les premiers principes
des choses ''·
u
C'est le partage des terres
fait
et con–
senti par les hommes rapproches entr'eux ,
qui pent etre regard<! comme l'origine de la
vraie propriete ; et ce partage suppose ,
comme on voit., une societe nJissante, une
conv ention premiere , une loi reelle. Aussi
Jes anciens ont -
0
ils adore Ceres,
corn
me la
premiere legislatrice du genre humain. "
" Et c'est par-la , messieurs , que la rna–
tiere que nous
tr~1itons
est liee aux loix po–
litiqpes, puis-:; u'elle ticnt au ?artage des biens
£erritoriaux '
a
la. transmission de ces biens'
et par-la m&me
a
la grande question des pro–
pietC:s dont ils sont la source"·
"' Nous
pm.1vons done regarder le droit de
propri~te,
tel que nous
l'exer~ons
, comme
une creation sociale. Les loix ne protegent
pas , ne maintiennent pas sculement la pro–
p ricte; ellcs la font naitre, en quelque sorte;
e1les la clete::-mieent; elles Jui
donn~nt
le
rkng
et l'etendue qu'dle occupe clans les c![oits
di.i.
eitoyen
>i .
" Ma's de ce que Jes loix reconno'iscnt Jes
clrJits de·
pr·
1
pr:h~,
ct les
~·:irantissent
de ce
€lu'elles assurent, en general , aux
proprie.~