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(

502 )

ce q11e nous enseignent les premiers principes

des choses ''·

u

C'est le partage des terres

fait

et con–

senti par les hommes rapproches entr'eux ,

qui pent etre regard<! comme l'origine de la

vraie propriete ; et ce partage suppose ,

comme on voit., une societe nJissante, une

conv ention premiere , une loi reelle. Aussi

Jes anciens ont -

0

ils adore Ceres,

corn

me la

premiere legislatrice du genre humain. "

" Et c'est par-la , messieurs , que la rna–

tiere que nous

tr~1itons

est liee aux loix po–

litiqpes, puis-:; u'elle ticnt au ?artage des biens

£erritoriaux '

a

la. transmission de ces biens'

et par-la m&me

a

la grande question des pro–

pietC:s dont ils sont la source"·

"' Nous

pm.1vons done regarder le droit de

propri~te,

tel que nous

l'exer~ons

, comme

une creation sociale. Les loix ne protegent

pas , ne maintiennent pas sculement la pro–

p ricte; ellcs la font naitre, en quelque sorte;

e1les la clete::-mieent; elles Jui

donn~nt

le

rkng

et l'etendue qu'dle occupe clans les c![oits

di.i.

eitoyen

>i .

" Ma's de ce que Jes loix reconno'iscnt Jes

clrJits de·

pr·

1

pr:h~,

ct les

~·:irantissent

de ce

€lu'elles assurent, en general , aux

proprie.~