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que le mauvais état
de
nos affaires avoit
avi..
lies'
ce
qui s'est gagné cl'un
coté'
s'est
perdu
de l'autre ;
ces fonds
ont
ch~ngé
p1usieurs
fois
de mains ; tout cela est fort étranger aux en–
gagemens de
l'état ,
et
il n'y
auroit pas
moins
<le bassesse que d'injustice
a
un
débitel.Ir'
de
·s'autoriser, pour réduire
Sél
dette, des diver-·
ses chances
·que son propre discrédit auroit
fait
naitre.
H
.
>~
Ce que je dis des
rent~s
en général, je·
le <lis en
particulicr
de celles
qu'on
appelle
les
rentes genevoises , qui sont co1.1stituées
sur plusieurs
tetes.
Cette maniere
de
constitu–
tion
paroit peu
connne
de
ceux
qui
se recrie–
rent le plus contr'elle, et je dois <lissiper tout
,
.
'
'
.
.
.
pr~;uge
qu
on pom-roit avoir sur ce snJet.
>~
H
Si
ces rentes sont
cheres
pour l'état, l'a...
cheteur n'en a pas moins
été
fidel~
a
tous les
articles des
contrats
qui
les établissent, l'acte
de création de ces rentes ne fixoit point
d'age:
on pouvoit done'
011
de·voit meme 'pour etre
bien avisé, les asseoir sur cle jeunes
tetes.>)
?
Des emprunts en viager , si souvent re–
nouvellés par les besoins Ítlf;atiables de notre
gouvernement, n'auroient pu se réaliser, si
ce viager n'étoit pas devenu un fonds com–
mers:able, et nos fin.anees compto!ent la-dessus..