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. ( 2G5 )

que le mauvais état

de

nos affaires avoit

avi..

lies'

ce

qui s'est gagné cl'un

coté'

s'est

perdu

de l'autre ;

ces fonds

ont

ch~ngé

p1usieurs

fois

de mains ; tout cela est fort étranger aux en–

gagemens de

l'état ,

et

il n'y

auroit pas

moins

<le bassesse que d'injustice

a

un

débitel.Ir

'

de

·s'autoriser, pour réduire

Sél

dette, des diver-·

ses chances

·que son propre discrédit auroit

fait

naitre.

H

.

>~

Ce que je dis des

rent~s

en général, je·

le <lis en

particulicr

de celles

qu'on

appelle

les

rentes genevoises , qui sont co1.1stituées

sur plusieurs

tetes.

Cette maniere

de

constitu–

tion

paroit peu

connne

de

ceux

qui

se recrie–

rent le plus contr'elle, et je dois <lissiper tout

,

.

'

'

.

.

.

pr~;uge

qu

on pom-roit avoir sur ce snJet.

>~

H

Si

ces rentes sont

cheres

pour l'état, l'a...

cheteur n'en a pas moins

été

fidel~

a

tous les

articles des

contrats

qui

les établissent, l'acte

de création de ces rentes ne fixoit point

d'age:

on pouvoit done'

011

de·voit meme 'pour etre

bien avisé, les asseoir sur cle jeunes

tetes.>)

?

Des emprunts en viager , si souvent re–

nouvellés par les besoins Ítlf;atiables de notre

gouvernement, n'auroient pu se réaliser, si

ce viager n'étoit pas devenu un fonds com–

mers:able, et nos fin.anees compto!ent la-dessus..