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sans
diminuer
la
valeur
de leut
capital~
Norr;
l'on ne peut toucher
a
cette partie des
fonds.
publics,
sans
en faire soudain
tember
la valeur
1'"
¡ans porter
un
grand
désor<lre
dans les aífai–
res' e' est ruiner meme de fond en comble
ceux qui, avec peu de moyens qui leur appar•
tiennent, se sont cha.rgés ,
sous
la sauve-–
garde de la foi
publique:»
d'une
forte somme<
tle rentes
commer~ables.
,,.
'~
Il
fau.t l'avouer,
Messieurs,_le
systeme
qui
voudroi
t
mena~er
la
propriété
des
rentes ,
se.–
présente ici
saus
une
forme
singulieremen1!..
bisarre
~t
choquante;
pourquai
done
le
titre
de
rentier
porteroit-il
avec
lui quelque
chose
de plus
funeste
que toutes le_s
a11tres
ctéance•
sur
l'état,
dont a u
cune
n'est
acquise
a
des titr€S
plus incontestables et
plu~
sacrés
?·
Quclle
in–
concevable p'1rtialité, que de
séparer cette
dasse
d'eífets publics de
tous les au tres
eff
ets,
pour la frapper
seule
d'une
impo~ition
?
>~
'<
On vous parle d'imposer les rentiers, en
leurs qualités de capitalistes. !"1ais ne peut-
. -on
pas
regarder
aussi comme capitalistes,
la
plupart des autre-s créanciers publics
?
Assayons
done aussi une imposition sur les
cautíonne–
mens,
sur
les effets suspendus, sur les
rembour–
~e¡ne1u
échus
et
a
te.rme , sur
l'
emprunt de I 2)