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( 2"67 )

y

a-t-il l'ombre de justice

a

prétendre enfrein–

dre un traité propgsé par vous-memes , souS'

préte4xte que ce traité

vous convient plus?

Au reste, ces constitutions

~ur

plusieurs tetes,

dont

Ofl

fa.it

si

grand bruit, forment

a

peine

la sixieme partie de

la totalité des rentes

viag~res.

Sans doute ,

nous

serions

impardon–

nables

a

!'avenir de constituer de telles rentes;

mais

nous

le

serions

bien

plus aujourd'hui de

toucher

a

celles qui sont constituées ; car il

est plus

honteux encore d'etre

infidele, que

d'etre prodigue.

}~

>)

On

compare

les

rentiers

aux

propriétaires

territoriaux , et

l'ori

trouve

juste

d'imposer

les

rentes; comme

on

impose

les

terres; mais

oublierons -

nous que , da

ns

fa

soqéré, celui

qui

consomme n'est pas moins utile que

celuí

qui

produit? Quelle seroit étroite cette

po–

litique,

qui croiroit faire beaucoup pour les

terres,

en

diminuant

les

moyens

de

consom..

_mation

!

Le

rentier

qui

verse ses

revcnus

att·

marché, dans les ateliers et da ns les bouti–

ques, qui fait

produire

et travailler pour

son

service ,

ne

paye-t-il

pas en ce

point

sa dette

au

public? L'homme c:ui

thésaurise,

nuit ;

celui qui

répand est utile ;

frapper sur les

moyens de dépense, c'est

frapper

sur les sour-