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y
a-t-il l'ombre de justice
a
prétendre enfrein–
dre un traité propgsé par vous-memes , souS'
préte4xte que ce traité
né
vous convient plus?
Au reste, ces constitutions
~ur
plusieurs tetes,
dont
Ofl
fa.itsi
grand bruit, forment
a
peine
la sixieme partie de
la totalité des rentes
viag~res.
Sans doute ,
nous
serions
impardon–
nables
a
!'avenir de constituer de telles rentes;
mais
nous
le
serions
bien
plus aujourd'hui de
toucher
a
celles qui sont constituées ; car il
est plus
honteux encore d'etre
infidele, que
d'etre prodigue.
}~
>)
On
compare
les
rentiers
aux
propriétaires
territoriaux , et
l'ori
trouve
juste
d'imposer
les
rentes; comme
on
impose
les
terres; mais
oublierons -
nous que , da
ns
fa
soqéré, celui
qui
consomme n'est pas moins utile que
celuí
qui
produit? Quelle seroit étroite cette
po–
litique,
qui croiroit faire beaucoup pour les
terres,
en
diminuant
les
moyens
de
consom..
_mation
!
Le
rentier
qui
verse ses
revcnus
att·
marché, dans les ateliers et da ns les bouti–
ques, qui fait
produire
et travailler pour
son
service ,
ne
paye-t-il
pas en ce
point
sa dette
au
public? L'homme c:ui
thésaurise,
nuit ;
celui qui
répand est utile ;
frapper sur les
moyens de dépense, c'est
frapper
sur les sour-