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1a charge des fonds que des propriétaires. Mais
si
tout-a-coup ,
arbitrai:rement, contre
la
foi
<les
conventions ,
vous t axez les
rentes,
vous
altérerez
évidemment
le titre de lcur création;
vous augmenterez le prix d'achat de
tout
1~
t;apital d'une rente égale
a
l'imposition. )'
»
OubEerons - nous encore, 1\iessieurs, un
avantage
bien réel, qui distingue les proprié–
tés territoriales des propriétés
rentieres?
Le
tem~
ae peut
rien enlever
aux terres d,e leur
Valeur ;
elles
en
acquierent
meme
SOU1>
une
bonne administration ,
et
le prix de leur re–
venu
~'accroit
en
meme
tems
que
le
prix
de.s
choses nécessaires
a
la
vie. Le rentier,
a
cet
égard , est dans une
position
bien moins
fa–
vorable ;
la
valeur
numérique
de ses
rentes
est
toujours la
méme, tandis que la vaJ cur
rel a–
tive de toutes choses augmente; il s'apauvrit
tlonc véritabl ement d'année en année, an lieu
que l'empruntcur acquiert,
da
ns une
propor–
tion inverse, toujours plus de faciE
té
a
s'ac–
qmtter.
H
»
Observons done
re1ativement
a
l'acquit
de la dette contractée par ces emprunts ,
1
"'
..
1
f
1
l' b
que,
toutes c11oscs
d
a1
l
eurs ega es,
a on-
dance des espC::ces tendant
a
s'ac cro1t r c ' et les
"impositions v@nant
a
étre
représc:ndes alors