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( li69 )

1a charge des fonds que des propriétaires. Mais

si

tout-a-coup ,

arbitrai:rement, contre

la

foi

<les

conventions ,

vous t axez les

rentes,

vous

altérerez

évidemment

le titre de lcur création;

vous augmenterez le prix d'achat de

tout

1~

t;apital d'une rente égale

a

l'imposition. )'

»

OubEerons - nous encore, 1\iessieurs, un

avantage

bien réel, qui distingue les proprié–

tés territoriales des propriétés

rentieres?

Le

tem~

ae peut

rien enlever

aux terres d,e leur

Valeur ;

elles

en

acquierent

meme

SOU1>

une

bonne administration ,

et

le prix de leur re–

venu

~'accroit

en

meme

tems

que

le

prix

de.s

choses nécessaires

a

la

vie. Le rentier,

a

cet

égard , est dans une

position

bien moins

fa–

vorable ;

la

valeur

numérique

de ses

rentes

est

toujours la

méme, tandis que la vaJ cur

rel a–

tive de toutes choses augmente; il s'apauvrit

tlonc véritabl ement d'année en année, an lieu

que l'empruntcur acquiert,

da

ns une

propor–

tion inverse, toujours plus de faciE

a

s'ac–

qmtter.

H

»

Observons done

re1ativement

a

l'acquit

de la dette contractée par ces emprunts ,

1

"'

..

1

f

1

l' b

que,

toutes c11oscs

d

a1

l

eurs ega es,

a on-

dance des espC::ces tendant

a

s'ac cro1t r c ' et les

"impositions v@nant

a

étre

représc:ndes alors