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l

266

Pour

qu'ils devinssent commers:ables , il falloir

bien que ces contrats

fusscnt

transmissible~,

·

et

par conséquent qu'ils

reposassent sur

des

tetes

libres, jeunes et bien choisies, qui

ne

f\lssent pas celles des rentiers. C'est done notre.

gouvernement

lui-mcme

qui. a

provoqué~

en

i:e

point, cctte

industrie

commerciale.

>'

>'

Mais

si

l'on veut

y

réfléchir,

on

vcrra

que cette réunion

<le plusieurs

tetes

n'est

autre

chose

qu'un arrangement

entre les rentiers ,

qui est parfaitement étranger

et

indifférent

a

l'emprunteur; car que lui importe,

quand

une

de ces

tetes

vient

a

tomber ' que ce soit

plusieurs personnes qui

aient

placé

chacune

· la tren

ti'

me partie, plus ou moins, de leur

viager

sur cette tete

,

ou que

ce

soit

un

¡eul

renticr

qt!i

ait placé sur

elle

toute cette

¡omme

?

Toujours est-il vrai

que,

dans

tous

les cas _,

cette

tete ,

en mourant, éteint, au

profit

d~

nos

fin;inces,

toute la rente fondée

· r sa vi e..

''

H

Ce

n'est doni: que sur la

jcune'>Ge et

le

Qon cboix de

ces tetes

que

11ourro1t

porter la

cri tique; mais

y

a-t-il

du

bon sens

a

foire

un

crim

'1

des contractans de leur

~

<lgessel et de

le u.. prnr'

~nce,

lors

sur-tout que

no

lS

leur eri

~'ir..·

t

a~e

loi

par

ties e¡npnmts

réitfrés _