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privations et de leurs craintes, n'ontpas gémié
de
ces
placemens d'argent, dont on voudroit
encore les punir
!
>~.
" On prodigue
a
ces marchés le titre d'u–
sure
?
Mais
e'
est une grZ!nde na6on qui offre,
qui invite,
qu~
amorce?
011
est l'úsure,
dans.
l'acceptation?
N'e~t-ce
pas
renverser toutes
les idées, que de ¡Jr ' sen
ter
sous ce point de
-vue, de lett'!:·cs de
cn~anccs
sur l'état
?
En
un
mot, c'est un
traité
conclu: les créanciers
ont
livré
leur argent; ils ont
rempli
les
con–
ditions qui
leur ont
été
imposées; c'est main.....
. tenant
au
débiteur a remplir les siennes; il
ne
peut
y
manquer
sans
violer
sa
foi
>~·
" rv1ais
ont-ils bien examiné la disparité des
cas : ceux qui
co0parent
l'
exemption de
toute
retenue, qui
est
st~pulée
dans
les
contrats de
rentes,
avec ces conditions
usuraires
dont
l~s
tribunaux prononcent
la nullité
?
Du
moins , .
, alors , un tribunal est
élevé
entre les
parties.
,
litigeantes,
pour
exam~ner
la
pfainte
et la dé–
fence; pour déc: der s'il
y
a usure, ou
non;:
pour juger si
l'article attaqué
est essentiel
dan3
le
contrat ou
ne l'est
pas; et
si
en cas
de
nul[té, il
entra!ne celle <lu contrat,
mais
que.
·le
débiteur
monte
lui-méine
sur le
tribunal~
pour
juger
souveraineme.ntclans sa
propre;.
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.l