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( 261 )

privations et de leurs craintes, n'ontpas gémié

de

ces

placemens d'argent, dont on voudroit

encore les punir

!

>~.

" On prodigue

a

ces marchés le titre d'u–

sure

?

Mais

e'

est une grZ!nde na6on qui offre,

qui invite,

qu~

amorce?

011

est l'úsure,

dans.

l'acceptation?

N'e~t-ce

pas

renverser toutes

les idées, que de ¡Jr ' sen

ter

sous ce point de

-vue, de lett'!:·cs de

cn~anccs

sur l'état

?

En

un

mot, c'est un

traité

conclu: les créanciers

ont

livré

leur argent; ils ont

rempli

les

con–

ditions qui

leur ont

été

imposées; c'est main.....

. tenant

au

débiteur a remplir les siennes; il

ne

peut

y

manquer

sans

violer

sa

foi

>~·

" rv1ais

ont-ils bien examiné la disparité des

cas : ceux qui

co0parent

l'

exemption de

toute

retenue, qui

est

st~pulée

dans

les

contrats de

rentes,

avec ces conditions

usuraires

dont

l~s

tribunaux prononcent

la nullité

?

Du

moins , .

, alors , un tribunal est

élevé

entre les

parties.

,

litigeantes,

pour

exam~ner

la

pfainte

et la dé–

fence; pour déc: der s'il

y

a usure, ou

non;:

pour juger si

l'article attaqué

est essentiel

dan3

le

contrat ou

ne l'est

pas; et

si

en cas

de

nul[té, il

entra!ne celle <lu contrat,

mais

que.

·le

débiteur

monte

lui-méine

sur le

tribunal~

pour

juger

souveraineme.nt

clans sa

propre;.

. R

.l