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~ene
e, citera-t-on un articl€ de vos décret5
du
4
aout,
Oll
VOUS
abolissez les
pril-ifeges pé.-.
cuniaires ,-personneis ou reels
'
en matúre de sub–
sides
?
Mais de bonne foi, s'agissoit-il
la
des
rentiers de l'état? s'agis3oit-il d'autoriser la
na–
tion,
si
elle
doit
50 livres de rente au pauvre
ouvrier dont elle a
re~u
les épargnes '
a
ne
lui en payer que 45
?
I.a vérité ne forc e-t–
elle pas de convenir que cet article n'avoit
en vue que les_.ordres, les
é~ats
privilégiés' qui
par-1a ont été rangés sous la loi commune ,
-et
nullement les créanciers
qui
ont remis
par
contrat leurs biens
a
l'état?
)~
H
D'ailleurs , I\1essieurs ,
~i
cet édit du
4
aout donnoi
t
a
cet égard la moindre prise
n'en trouveroit-on pas l'interprétation la plu$
luminet
'l.se, dans votre décret subsequent
du
18
du
meme
mois' qui est si péremptoire én
faveur des créanciers de la nation?
»
~
)>
Si l'on nous oppose encore le
décret
du
7 octobre
179
I ,
qui statue que
toutes
Les
charge~
publiques seront
suppordes
par tous les
citoyens
et
PROPRIÉTAIRES,
a
raison
de
leúrs
hiens et-
.
facultés
,
ee
sera avec tout aussi petÍ de fon–
dement ;
car
nous dirons : qui vous nie que
le rentier ne doive supporter sa part des–
l!íkizrges publiques
~
a·
raison
de
ses
facultl.s
, ,
.
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