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[ 262 ]

cause ; et que le

créancier

ne soit pas

meme

appellé po tr se

défrndre; c'est

une

jlir-tsl rn–

dence

modelée

sur celle

d'Alger

on

de Tt·

is;

et

il ne seroit

pas

sans doute trcs-déce

1t

de

la proposer

pour

code

a

l'?ssembléc

,.~.

'<

On

se

plait

a

faire regarc

1

er les

rentiers

de

l'état

co·nme

d

s privilégiés,

pour

faire

partager

a

leurs

créances, la

condamnation

prononcée contrc les

privil~ges;

mais ce

sont

la

des

mot~

qui

ne

répondent

nullement

aux

cho~es.

Les

rentiers

publics ne

sont

pas mieuJt

privilégiées,

que ne le sont tous les

autres

créan•

ciers particuliers, qui font fructifier

leurs

ca-

pitaux

en

d'autres

mains, et d'autre6

maDlieres:

leur

sort commun est de percevoir

l'intéret

total de leurs fonds, selon les

divers

arran-:

gemens f!u'ils ont conclu

>~.

'<

L'état,

dans

tous les cas

~

doit

protectio.rt

a

un

engagement légitime;

il

doit satisfaction

a

tout le monde;

ses

créanciers ne sont que

des objets particuliers ele sa justice générale.

En traitant avec eux, l'état a

fait

ce qu'il a

voulu; en les

'atisfaisant fidelement,

il

ne

les favorisera point, il ne leur

accordera

point

de

privileges,

il remplira des obligations qu'ils

ont eux-memes remplies

a

son égard.

~~

Pour se refuser

a

des raisons de

cette évi*