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( 275 ) .

que nous serions

seuls

a

soutenir;

et

-qui

n'a

J>Our

base

que

la cupidité

et

les

sophis~es

9

ne déshonnorat

a

jamais nos premiers pas dans

la

politique financiere.

»

'( Mais, je le demande : quel

droit

de pro–

tection un débiteur, quel qn'jl soit, peut-il

exig·er

~e

son

créancier,

pour

l'argent

que

celui-ci ht\ confie? Cette prétention n'est-elle

pas reftítée par le ridicule qu' cJb

p~ésente;

e

.

1''

'

. .

'

car,

encore

une

io1s,

etat

n est 2c1 qu em-

pnmteur,

sans aucune qaalité, et il

n~a

pas

plus de droit

a

une

imposition,

non

convenue

sur

ce qu'on

lui

pret~, q~1e

tout

autre

débi–

tcrnr n'en auroit

sur

la partie

la plus sacrée

de

ses dettes.

>~

'' Qu'on ne prétende

point argamenter

1c1

de

fimposition

que doivent incontestablement

le~ étrange~

1

s,

pour les

propr:ttés

fonc~eres

qu'ils

possedent les uns chez les autres. Car

les terres constituent k'Empire; elles relevent

de l'Empire, les droits du souverain s'étendent

sur

elles ,

ou ne

reposent

sur ríen . Mais

les fonds pécuniaires des étrJngers , les

écus

qu'ils

nous ont

pretés,

ne releven! point de

notre souveraineté; et quand l'état a

déclaré

lui-mcme

leurs rentes libres de toute

impost.

1ion'

il

seroit

sc¡indaleux '

rour

s'a ut criser

s

2