Previous Page  289 / 380 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 289 / 380 Next Page
Page Background

e

279 )

pour qn'il

y

ait des produits

rur~ux

et in<lus–

trie1s

~

il faut qu'il

y

ait des acheteurs

q·mi

~

les consomment

?

La moinclre réflexion ne·

nous découvre-t-·ellc pas que b

culture meme

ne peut exister sans les avances pécuniaires ;.

que

réprouver les

capi~alistes

,

comrae

Ínl!–

tilcs

a

la société '

c'est

s'e8porter

folkmc1'1t

t

1

·

t

"

-

1

..

·1

'

st

con re

es 1ns

rumens

memcs uu ·Lrava1

; e

e

vouloir

frapper

a-

la -

fois

et ]a terre et ks

arts de stérilit¿.

}~

<'

Il suíüroit pour faire apprécier ce$ dé–

clamations contre les rentiers et les capitalis–

tes , de citer des faits qui ne sont que trop

récens et trop connus. Qn>est-il arrivé ,quand

le malheur des

~c:ms

ou l'imp(

j

it!e de notre

administration,a retenu les denier!)

gui

devoient

passer aux créanciers de l'état? Cette cala- .

mité

n'a-t-elle

pas

aggravé

toutes les a1itres

?

Parlez, peup le souffrant, m::Jis peup le juste,

'

/

f

1\

'

qu on ne peut

eg:ucr

1c1

sur ses 1ntercts,

na-

vez -vous pas

lan~ui

alors,

fa~-:te

de

tr~v:lil

o

et cl'assist2ncc? En serez - vous plus cccupés

dans vos professions , mieux secourus

dans

vos bcsoins , si í'on affoiblit p2r une opéra–

tion ég?tlement injuste

et

impn~voyante,

des

revenus qui se versent en millc maniéres, et

sur vous et autour de vous

?

L'industrie en

S4

/