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J
fottes ,
ou de suivre dans
l'imposition
certai-
"
nes proportions , ave e
la valeur des rentes
?
?vfais
vous
ne
vous
rapprocherez pas
par -
la
de la justice; et la nature des choses ne pcr–
met
pas 1neme cette mesure.
Ces
rentes, en
général, ne
sont point en
prop<~)ftion
avec
les
fortunes.. Un
riche peut en
avoir de peu
de
valeur, qui seroient épargnées par la taxe,
on
peu
imposées. Un
homme
mal-aisé
peut
avoir
placé
en rentes
plus que sa
fortune ,
et
il répond
a
ses créanciers
de tout ce qui ex–
cede ses besoins. Enfin ,
dans un grand nom-
bre de
ce~
consti tutions , il est
des
créanciers
apparens qui ont constitué
de
fortes rentes,
en leur nom, et qui ne sont cependant que
les facteurs
d'une
foule de petits rentiers qui
se la partagent, il est done imp·ossibl,e d'éta–
hlir ici une
échelle
d'imposition
un peu rai–
sonnable.
H
'' Vous voyez ,
Ivíessieurs ,
combien l'on
' '
d 1
T
•
f
d
-(
secarte
e ; a vente, quan
on vous repre-
sente les
rentiers de l'état en
gét1éral,
comme
des
capitaEstes, sur lesquels
on
peut appe–
santir la main sans ménagcment. Ignore-t-on
qu'ii peut ne s1.{bsister que
de foibles rent;e.
.-s ;
et
auxquels il seroit
tres -
risible d'appEquer
s
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