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tt
si vous
n'y
trouvez pas la reprohation 1•
plus formelle de toute
imposition
sur les rentes,
disons qu'il est impossible de rien exprimer
de clair et d'incontestable dans aucune langue,
,et tremblons pour le sort futur de tous nos
décrets.
>'
>'
Et dans quel circonstance , Messieurs ,
ce décret préremptoire fut·Íl porté?C'est quand
nous
arretames l'emprunt
de
80
millions '
quand,
obligé~
de créer de
nouvelles rentes,
nous
jugeam~s
inaispensable
de
donner
ce
surcroit
de sfireté
et de confiaRce aux
créanciers
de l'état:
c'est
apres
avoir entendu le discours
ele M.. l'éveque d'Autun , prononcé
a
l'appui
de
ce
meme
décret'
discours entierement ,
consacré
a
montrer toutes les
especes
d'injus~
,tices
et
de
faux
calculs qu'il
y
auroit
a
tqucher
aux: rentes sur l'état, sous aucun prétexte ;_
eiscours
Oll
on
lit
cette phrase remarquable,
qui sembloit repousser d'avance fétrange pro–
position qu'on ose vous faire : " réduction
partidle
des
rentes' sous le nom
aimp"sition,
y
est-il dit, est tout aussi injuste , tout
aussi
coupable en principes, qu'une supression
to–
tale.'~
Voila dans quellt? vues, dans quei
esprit
a
été
rendu le
décret dont il s'agit.
'~
•~ _Et
l'année qui suit
des ptomi:sies
si
claire~,-