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grand
nombre des
créancien
de l'état.
Je
R'essayerai pas de peindre le désordre et la
douleur qui résulteroient de leur attente
si
cruellement trompée, Il est des maux assez
grands, ineme en perspective, pour qu'on n'ose
les fixer par la
pensée _,
et la
crainte
qu'ils
in~pirent
semble etre un garant de leur
im..;
possibilité.
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J
, .
'
,
H
e n ªJOUte qu
un
mot : ce qu on vous a
proposé
d'exécuter,
Terray, l'osa-t-il , toucher
aux créances
su:· l'état? il
retint
un
dixieme
sur les rentes;
il
appelo!t aussi cela une
im–
pasition.
Du moins, cet _aclministrateur
infidele
jugea lui-meme sa conduite .. Un malheureux
créancier lui dit un jour : ah! monseigneur,
quelle injustice vous nous faites ;
eh
!
qui yous
parle, de justice?
lui
répondit-il. Ainsi
ce mi–
nistre fit effrontément un larcin public.
Mai~
il eut cherché
a
colorer son opération , la
postérité lui a
fait
justice, et l'infamie
rep~se
a
jamais sur son tombeau.
~>.
(( Je
n'en
puis douter, Messieurs, cette as–
semblée marquera
encare
cette jourftée d'un.
trait mémorable
cs~e
sa vertu, non-seulement
elle
rejéttera,d'une maniere qui
soit digne d'ellef,
toute proposition
d'attenter
aux rentes sur
l'état;
tuais
elle
se mettra pour
l'avenir
a
l'abr~