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5 )
sssure
dans ces ports '
a
plus
forte
raison pourra–
t-il l'etre clans tous les
autres
?
Marseille ,
par exemple,
quoi~ue
port franc,
fait
le
coinmerce
des
Colonies.
Ll,
cesse
la
franchise :
r
exercice fiscal
s'y
fait
c0mme par-tout ailleurs;
il
s'y
fai
t
a vec s11cces : et pourquoi craindroit–
on, pour les retours de l'Inde , des inconve–
niens qu'on n'eprouve pas pour les retours des
Colonies, qui certainement sont une branche
de revenus plus feconde pour le tresor public?,,.
" Si les droits sont payes
dani
un cas
,
pourquoi ne le seroient-ils pas clans l'sutre
?
Si l'on peut prevenir la contrebande,
meme
dans un port franc,
comtn~nt
la crainte de
la
contn~bande
seroit-elle une objection contre
la liberte du commerce
?
Comment d'ailleurs
ces inconveniens ne seroient-il pas plus
a
redouter en bornant les retours
de
l'Inde
a
un
seul port qui n'a d'autres ressources que des
c0nsommations interieures
?
Sera-t-on plus.
porte
a
faire la contrebande dans les ports
qui peuvent se debarrasser de l'excedant des
marchandises , par
de grandes
fournitures au–
dehors
? ,,
" Au reste, messieurs, l'ob1ection que je
combats
porte
sur un
principe
evidemment