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,~
Or, me,sieurs,
appliquez cett thcorie
a
la
France , et voyez-en les conscqt·ences. S'il est
indispensable qu' unc partie
es 1narchandises
de l'Inde, destinees
a
etre rcexpediees
pour
l'etranger, ne paient aucun droit d:ins quelques
ports ' cette
di~tinction
peut-elle etre mieux
faite
que
clans
les
ports francs? Et des·-lors , s'il
etoit vrai que les retours de l'Inde dussent
"
b
,
\
1
,,
'
1
'
etre
ornes a que ques ports,
d
apres
e pre-
tendu systeme de prohibition dont on nous
parle , ne sont-cct
pas
les ' trois ports franc
du royaume qu'il faudroit
preferer
~1
tousles
;mtres
? ••
~
"Je vais
traiter, en peu
de
mots , ce second
point-de-vue ;
mais je vous prie d'observer
qu
'il.seconcilie parfaitement clans mon
systeme
avec la liberte des retours de l'Inde clans taus
les ports.
n
suffit
qu'il
y
ait des ports francs
sur nos cotes' pour que l'armateur qui voudra
reexpedier
une partie de ses rnarchandises
a
l'etranger' et
qui
preferera
le rebime des
ports francs
a
celui des
entrep6tsJ
fasse con–
duire dans ceux-la son navire.
»
»Laliberte
absol ue du commerce de l'Inde
dans tous
les
ports , fournira sans doute u n
plus grand excedant de
marchandis~s
;
aussi
~ette
liberte
forme-t· elle
la premiere partie
,Teme Ill,,
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