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( 414 )

leur conso1nmation

sera

heaucoup mpindre ;

s'ils

ne ret;oivent

ces marchandises

que par

la

voie

de

l'Orient , ,

puisque

ce

transport

sera

plus

c0{'iteux et

plus difficile ;

ou

plutot

qu'ils les

recevron~

cl.es

compagnies

etrangeres

.introduites ainsi

par

nos

fautes,

clans les seuls

approvisionnen1ens

que la

nature

des choses

les

fon;oit

de

n0us

abandonner.

>>

'~

Enfin

!>

on veut retenir les

marchapclises

·dans un seul port,

relati~ement

aux

droits du

fisc? · pour

rendre

la

surv~illance

plus facile,

.et

diminuer les moyens_de coritrebande.

>>

'' D'abord, si par

sur~eillarice

on

e.ntend

1l'activite inquiete

du

regi n1 e

d es prohibitions,

je

ne vois plus ni

cornmerce,

ni

ljberte

de

commerce. Jene veux pas que l'on

renonce

a

faire ,

des droits

:fiscaux

sur

1:.~s

retour's de'

l'Iro.d~,

une

branche de

revenu public;

mais

j

e ne cons:ois pas qu'il

fa~lle

, pour

y

parvenir ,

!viol

er la

liberte'

la sacri:fier

a

des

inquietucles;

je

ne

con~ois

pas qu'il fa ill e b lesser la justice

9ni est due

a

chaque armateur et

a

chaque

port, tandis que les droits de

fisc peuvent

etre

par-tout

assures

par les

plus

si1np les

pre-

cautions , par

les

plus modiques

depenses ..

"'

~'

Jugeons-en

par l'exempl@ meme

des

ports

_francs~

.car

§.i

le

r~venu

p_

u.111.ic

peut

etre