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I
)
leurs dcpcnses
par l'etenr ue de leurs
spet:u1a–
tions ' tandis que ces memes dt:penses ecartent
presque tousles marchands
du
royaume. })
,~
Ce n'est pas
tout :
le
ccn1merce
de l'Inde
est
tel
que les
perres excedent
les
benefices,
si
le:,
navires qui apportent
des
1narchandises
.
'
pour norre consomn1at on , n en apportent
pas aussi pour les besoins de
l'etranger. Je
n'ai pas beso: n de
le prpuver
a
ceu;.-
qui
ont
la moindre connoissance de ce commerce ;
m~is
la
reunion
des
retours ddns
un
seul port
est evidemmcnt un obstacle
a
la reexpedition
des memes
marchandises
pour tous les ports
de l'Europe. Ce
11'est
pas
en
ind:quant un seul
point ci'arrivce , qu'on rendra
plus
faciles,
qu'on multi!?liera lcs diverses ro:1tes par les–
qudles
l'exccdant de nos
marchandises
de
l'Inde doit etre
distribue
a
nos voisins. Ce
n'est
pas
.du port de l'Orient que le
nego–
ciant de
la
I\1cditerranec
reexpediera
pour
le Levant et pour l'Jta.lie. Vous necessitez done,
par un
port
exclusif, ce commerce interlope
que le
privilege
de la compagn:e des In
des
avoit
introduit :
vous forcez les armateurs de
la
Mediterranee
a
armer leurs vaisseaux da ns
1
'
,
1 :..
•
0
es ports
etran
g(,:lrs , et a
iaire
parta
ger ainst
sans
peril
a
nos
voisins,
tous
nos
avantages ..
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