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( 416 )

-faux" dont le redressement va nous

co11duite

.a

Ul1

resnltat entierement oppo'se. ,,.

,_, On a

reconnu

depuis

long-terns,

en

An–

gJeterre,

comme

chez

nous,,

que

les desavan–

ta g-es du

~-ommerce

de l'Inde ne

peuvent

etre

compenses pour une nation, qu'autan·t

qu~elle

~:pport:e

en Europe

un

grand excedant de mar–

chandises pour en faire

un

obj·et d'exporta–

tion. On a egalement

reconnu que cette

_ex~

r

'

, .

portat1011

ne peut se

ta1re

avec

succe£ ,

qu en

e:xceptant de tout

dr~it

la portion de ces mar–

chandises qui,

n'etant

placee

dans les. ports

qn"en

entrepot,

doit bi en

tot

prendre

une autre

direction

:

et

conune

en Angleterre

~

les

droits

sur les retours de l'Inde forment une partie

dtt revenu public, on avoit soumis au

paicment

pr.ovisoire des droits' pour eviter la contre-

1.lande '

les marchandises memes qne le nego–

ciant

se

proposoit de

reexpedier. Eh bien

l

.

~liessieurs

, l'experience

·.a

appris

aux

anglois

qne

ces precautioHs

n'etoient

qu'une

gene

ruineu£e. Ce paiement provisoire des

droit~,

ecrasoit

le

commerce,

consom.moit

inutile·ment

une

partie

du

numeraire

dfl

l'armateur.

L'An–

·gleterre a reno

nee

a

l'exiger ; et

a

cet

e-gard,.

le port de-

Landres

est regarde· aujourd'hui

c.~cmme

un port

franc.

>'5

Or,