( 413 )
qui de rient une
no;uvdle
source d'l
·om "
merce.
~~
,{ Ces faits sont indubitables, les
consequen-ces
en sont
evidentes. Si
vous craignez la con–
currence des
marchandises
de l'!nde pour
vos
manufactures ; si vons voulez en diminuer
l'effet , ne prenez - vous pas un
moyen
con–
traire
a
votre propre
but'
lorsque
vous
con–
centrez les
ret©urs de
l'Inde <lans un
S€ul
port ,
p
iisqu'un seul
port est
m.oins favo–
rable aux
exportaticns
<le
Fexcedant
des
n1ar–
chand
i'
es
de
1'
In
cl
e.
~~
..- La
r essetr1blance
cntre les effets du pr:vi–
lege
exclusif de la compagnie de·s
Indes
et
ceux du
privilege
exclusif
<l'un seul port,
se
fi1it encore ici re111arquer
par
r ci pport au com–
merce interlooe. Les negocians
francoi-s
de
la
l
L./
~
~
lediterranee, qui ont des relations en
Asie
on~
fai
t
j
usqu'a present leurs expeditions
par
les ports cl'Italie ; et
les peuples
de
la
Medi–
terrance
sont
habitues
a
consomn1er'
a
re.ce–voir d irectement les marchandises
de l'Inde.
Il arrivera done necessair.ement , si nous
ne
plac;ons
pas un entrepot des
memes
marchan–
dises
a
leur voisinage,
OU
qu'ils pourvoiront
ctnx-n1emes
a
leurs besoins
' en suivant
la
route
que nous leur avons
~ndique
.,
ou que