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J
rannee
ne
seroient-il.s
pas
forces
de renoncer
au commerce de l'Asie
?
Leur
eloignement dtt
port d€
l'Or~ent
ne les soumettroit - il pas
a
des depenses '
a
des
~angers
qui les
~mpeche
roient de soutenir la concurrence
des
ports
de
!"Ocean?
Comment un
annateur
de Cette,.
de
Toulon , de Marseille, pouroit-il
jouir de
la Iiberte du
commerce ,
si
,
apres avoir fait
decharger
son
navire
a
l'Orient,
il
etoit
oblige
de le faire revenir , sans fret , dans
son port
d'armement; d'essuyer une navigation de deux
\
mois ,
.inutile ,
dangereuse
et
dispendieus-e
~
et
de
le
reexpedier ; apres cette surchage
de
.depenses et de perils
?
Comment
Ce
meme .
armateur pourroit -
il
se decider, chaque an–
nee· ,
a
quitter SeS
foyers,
a
traverser
tQUt
le royaume pour aller
disposer de sa
pro–
priete
et
sun~iller
ses ventes
?
Le
regime
exclusif ne convient done pas aux vendeurs;
et
comment conviendroit -
i1
mieux
a11x
ache–
teurs ' puisque
r
exces
des
depenses
"'des uns
doit toujours etre en
partie .
supporte par les
autres
?
).~
«
Personn~
n'ignore d'ailleurs que la reunion
'des marchandises de l'Inde, clans le seul port
de
l'"Orient ,
en concentre la vente clans
qHel–
ques maisons
opulentes , qui
peuvent
couvrir:
'
.....
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