( 41,2)
-" On a dit
qu\1n
des inconveniens du
com–
m.e.rce de l"l nde,. est
d'in"lporter ,
pour
notre
C\..-
.
:tsotnmatioi.tt,. des
marchaHdises
n1anufactu~
t:ees ,..
au
prejudice
de nos fabriqu es
~
d'ex–
po:rter le numerair.e necessaire
tl
ces
memes–
fabriques. ; et l'on
pretend
que cet
inconve–
niemt sera
heaucoup moindre , si
~es
retours
'
'
' l'O .
de l Incle s.ont concentres a
nent. ,,.,,
~i
C'est
precisement
la consequence opposee
ql.l'il
est
facile de
demontrer ..
De tous les ports,
du
royau1ne ,
~eux
de
Ia
Mediterranee
ont
Je plus, de
rrioyens
cl'~conomiser
le
numeraire
dans les.
exportations~
et
d'employer
plus de
marchandiS-eS d'im.portation dans nos echanges
avec l"etranger.
L~s
denrees
de
nos
provinces
meridionales les
eto.fes
du
Languedoc ,
sont
des objets
~'echange
qui
reussissent
parfaite-–
ment
dans l'Inde ,.
et suppleent le numeraire.
D')vn
autre
cote ,
les
besoins
de
l'Italie, de
I'Espagne
et
du Levant , offrent clans la
·Me–
dite:rranee , une consomrnation de retours de
l'Inde ,
que ni
le port de l'Orient ,
ni aucul\S
de ceux
du Ponen.t ,
ne pourroient s'attri–
buer ;
et cette conso1nmation es.t
d'autant
plus avantage.use , qu'elle se convertit, soit
eiit
argent,
c@
qui ren1place
le numeraire
po
rte
dans
l'Inde,
soit en
n1atieres premieres ,
ce