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[ 423

J

E~t

dans

l'enfance. On n'est

point

commer~ant

sous le

regime

des

privileges

exclusifs. Les

cha1nes tombent : qui peut dire

011

la France

. portera le

con1merce

des grandes Indes , si

tous les ports lui sont

ouvcrts ,

si nous sa–

vons

des-a-present

entrer clans une grande car–

riere

avec tous nos

avantages naturds

et

acquis

?

Que ceux qui parlent pour un

entre–

pot

exclusif ouhlien

t

qu'il

y

a une revolu–

tion ,

que

la France est

maintenant

un etat

libre: ce n'est pas du moins

a

l'assemblee

na–

tionale

a

l'oublier.

H

~'Mais

il faut

favoriser

les

1nanufactures

in–

digenes.

Vent-on tout

faire

?

cela

mcme

est

une pretention contraire au

cotnmerce.

Elle

'

.

.

l

'

.

suppose qu on

arnvera

ua po1nt

a€

n

avo1r

plus

que

l'or

a

recevoir

des

etrangers '

ce

l

qui realiseroit ra;::>:dement

l'instruct!f

apologue

d~

l'infortune

T :t ntale, on

plutot

ce qui

rap–

pelle la fable du

stupicle

Midas ,

c~t

in-gt–

nieux

embleme de

nos

pretendus

grands

hom–

mes en finance ..

)~

''On ne do

it

pas to,ut

f<lire,

]ors

meme

qu'on

en auroit le nioyen. Il

faut

done

laisser

a

Ia

liberte le soin d'appliquer

clle-meme

l'indus–

trie aux localites ; il faut leur laisser le combat·

entre elles ' car c'·est

a

elles qu'appartienent

Dd

4