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J
E~t
dans
l'enfance. On n'est
point
commer~ant
sous le
regime
des
privileges
exclusifs. Les
cha1nes tombent : qui peut dire
011
la France
. portera le
con1merce
des grandes Indes , si
tous les ports lui sont
ouvcrts ,
si nous sa–
vons
des-a-present
entrer clans une grande car–
riere
avec tous nos
avantages naturds
et
acquis
?
Que ceux qui parlent pour un
entre–
pot
exclusif ouhlien
t
qu'il
y
a une revolu–
tion ,
que
la France est
maintenant
un etat
libre: ce n'est pas du moins
a
l'assemblee
na–
tionale
a
l'oublier.
H
~'Mais
il faut
favoriser
les
1nanufactures
in–
digenes.
Vent-on tout
faire
?
cela
mcme
est
une pretention contraire au
cotnmerce.
Elle
'
.
.
l
'
.
suppose qu on
arnvera
ua po1nt
a€
n
avo1r
plus
que
l'or
a
recevoir
des
etrangers '
ce
l
qui realiseroit ra;::>:dement
l'instruct!f
apologue
d~
l'infortune
T :t ntale, on
plutot
ce qui
rap–
pelle la fable du
stupicle
Midas ,
c~t
in-gt–
nieux
embleme de
nos
pretendus
grands
hom–
mes en finance ..
)~
''On ne do
it
pas to,ut
f<lire,
]ors
meme
qu'on
en auroit le nioyen. Il
faut
done
laisser
a
Ia
liberte le soin d'appliquer
clle-meme
l'indus–
trie aux localites ; il faut leur laisser le combat·
entre elles ' car c'·est
a
elles qu'appartienent
Dd
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