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pide les
fait conserver
a
un peuple rou–
tinier.
)~
"Cependant, plusieurs negocians tres-habiles
ont
considere
qu'il
seroit tout-a-1a-fois
plus
sf1r et
plus economique
d'approvisionner
la
Turquie
par
la
route du
Cap
de Bonne - Es–
perance.
On a
fait
le
para1lele
des deux
spe–
culations ;
on a
ca1cule .
les
dangers
et 1
es
depenses des deux methodes
:
on
a
de–
montrc
aue
sans auDrecier les
perils
de la
J
J..
l
nav:gation sur Ja
mer
Roege , les pillages
des Hordes d'Arabes
!J
les violences
qu~eprou
vent
souvent
les Caravannes et les revolu–
tions frequentes qui
ag1tent
les pays qu'elles
sont
ob1igees
de
traverser,
il
y
auroit une
difference
de
plus
de cinquante pour cent ,
dans
les frais
a
l'avantage de la
route
du
Cap.
)~
'<
On a
encore
prouve
que
1e
transport
par
les Caravannes est
nuisible
aux marchandises
?
parce
qu'
elles sont
exposees
a
l'air ' pendant
trop
long-terns. Ces observations ont
ete
mises plusieurs fois sous les yeux du minis–
tere ;
et si le
credit
de la compagnie ex–
clusive des Indes,
n·'y
avoit
apporte
des obs–
tacles invincibles, la ville de Marseille
auroit
obtenu depuis bien des
annees
la
liberte
d(l