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VARIANTES
,,SCENE
U .
BAMIRE, IDA.MORE.
\
RAM 1·RE.
Qu'
A.S-T
u vu? Qu'a-t~ou fait
?'
IDÁM.0 RE.
Une aveugle puissanc€¡
Détruit tous vos d~sseins, et confond l'innocence.
La fureur en ces líeux ,conduisit
a
la fois
Zulime, Ati<le' et vous, pour vous perdre tous trois.
Le
destin de Zulime était d'e.tre trompée.
Des promesses d'Atide aveuglém.ent frapp&e ,
Et s9ttout de vos pleuts répanclus
a
ses pieds,
De ces pleurs qú'arrachaieniles m~ux que vous causiez ,
Elle_se croit aimée : elle a droit d'y prétendre.
~,eigneur, jamais un creuT
plus
séduit et plus tendre
D'un mouvement si prompt ne paru·t emporté ·_
Ue l'exces des terreurs
a
la sécurité.
Libre de ses
SOUViOilS'
sans crairite de rivale'
Elle ,•ole avec joie
a
l_a ríve fatale,
Fait déployer la voile, et n'attend plus que vous ,
'Vous qu'elle ose appeler du- nom sacrJ d'époux.
Son
p'he en sait bientot la funeste nouvelle·;
·
II
vous croit son complice, il veut se venger ·d'elle :
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veut vou~ per.dre , il court , et sa prompte fulléur
De
ses sens éperdus rani~e
la
·v,igueur.
De ceux
qu'il
a gagnés il rassemble l'escorte: ,
11
ordonne, on le suit,
il
fait ouvrír
la
porte:
LeJi
síens entren't_en foule
a
pas précipités;
On se rnele, on s'égare; on fuit de taus cotés,
On
combat, on IJ.'entend que des clameurs plaiuti-1
1
es.
Au-dehors , au-dedans, aux portes , s1.u- les -ri-ve,s,
Atide suit en pleurs le triste Béuassar;
Vingt
fois,sa 111ain sur elle
a levé le
poignard :.
.