ªVARIANTES
Enfin ~- pressé par nous , Ramire allait périr :
Croiriez-:vm1s quelle main vient de le sJc0U:rir !
Atide ' Atide IUerne' au milieu du Garnage '
D'un pas déterminé, d'un ceil plein de courage,
S'élans;ait .dáns la foule,. éton.naít les s0ldats
:
Sa voix et.són auctace ont arreté .leurs bras.
Elle seule, en un..mot, vient de sauver R.am.ire
i ,
"
Jl
la suit vers la rive :
il
marche, il se retii1e-.
Sauvé par ,elle se~le, il c0m1lat a ses yeux,
Et peut-etre a nos mains i_ls échappenttQUS deux:
ZULIME.
Il vit; il doitle jour
a
d'autres qu'a moi-meme l
Sérame, une autre main conserve ce que.j'aime !
Et c'est Afrde
!
Ah, die:ux
!
N'importe :
il
voit le jour ;
Et du inoins ma rivale·a servi mon amour.
Qu'elle est heureuse, 6
ci'el
!
ell~ marche asa suite!
, Elle ,va partager son 'trépas 9u sa fuite
!
(A Mohadir. )
Je ne le puis souffi;i; : -..:-a ' cours les arreter
Aux pie~s de ce vaisseau.qui devait nous _porter.
(
Mohadip, pvends encor pitié de ma faiblesse;
Si jamais tu m'afmas, et si le péi'il presse, ..,
Cours aux pieds .de mon pere, et ne perds point de temps;
Mesure tous tes s0ins
a
mes égarernents :
Réveille sa tendresse , áutrefois prodigué'e,
Que dans son cceur blessé mon ~rime a fatiguee :
Je ne veux que le voir, je ne veux,,_g:ue mourir.
'MOHADIR.
Je doute que son cceur puisse encor s\tttendrir._
Je vous ohéirai.
·
ZUBIME.
Si ,ma douleur te t0\1che,
Fais retirer de moi cette troupe farouche.
Épargne
a
mes douleurs·leur.aspect odieux;
Qu'ils me gardent du moins sans offenser,mes -yeux ..
. '11rn·HAD IR,
Gardes , éloignez-vous.