VARIANTES
. SCENE U.
BÉNASSAR,
ZULIME, MÓHADIR, suite.
ZULIME, ·
No
N ,
n'allez pas plus loin, frappez et vengez,-vous :
Ce creur, plein de ·respect., se présénte a 'vos coups.
Je ramene
a'
vos pieds tous ceux qui m'ont suivie
i
:Mahre absolu de tout' arrachez-moi
la
vie.
· BÉJ:liASSAR.
Filie indigne du jour, est-ce ~oi que je voi1
ZULIME,
"1-
Pour la dérnier~.fois, sei~ne~r, écoutez-moi. ·,
Le
triste emportement d'une amour criminelie
N'arma point cont,re vous vÓtre fiUe rehelle;
Pour vous <mntre Ramire elle auráit comhattu ,.
.Et jusqu'tm sa faiblesse elle ad~ la véttu.
·
R.ami-re autant que moi vous'réveré et vóus'aime.
e~
héros' il est vrai' né poui' lé rahg ·supreme
~
Dans des fers -odieux. voyait flétrir ses jours:
On
les mena~ait mhne, el: j'of.fris mon sccours.
De lui , de ses amis je réglai la conduite;
Je dirigeai leurs pas -, je pr~.parai leur fuite :,
J'ai tout fait, tout tenté : n~1-mpU:tez rien
a
1ui.
Hélas
!
ce n'est qu'a moi de m'en plaindre aujourd'hui.
Je sais qu'a vos douleurs il faut une victime ,
Frappez, inais choisissez. Son n1alheur
fit
s(i/h crime;
L'adorer est le mien. C'est a vous--de venger , ·
Ce crime que peut-etre il n'a pu partager,
.
Mon pere, car ce nom, ce saint _nom q,{.,i me touche ,
Est toujours dans mon creur, ainsi que dans ma bouche;
Par ce líen du sang si cñer et si sacré,
far tou~ les sentiments qu~ je_vous jnspirª'i,
.
.
.
Par n'os malheúrs ·comn1uns dont le farqeau m'accable ,
Percez ce céeur trop faible; il est le seul coupable.
.R.épandez tout ce sang q¡ue vous m'avez donné
~
Des furems
de l'amour
ce sang-
empoisonné ,