n-i~· _;ut1M1t
te
sa,ng tl~génifré
d_ap.~
'vot,re füle impie
1 •
Trop d'horreur e~ ces lie,ux assiegerait ni.a
v.ie:;- .
Apres qn tel éclat ,
.!/il
l!-'
est point mon,époux.;
L;opprohre seul me reste,
et
r.etómbe-sut vous-.
Pour sauver vptre gloire_a ce point profanée,
Il mé faut de vo.s i:µains la m@rt ou l'hyménée. ·
Mais l'-q.n~ est le seul _bien. que je doive espérer ,
Le
seul que ,je méritf et ,qqe,j'ose imploter'>
Le
seul qui puisse éteindre un feu qui vous outrag~
Ah
!
ne détournez point votre augusté visage.
Voyex-moi : laissez---moi , pour comble de faveurs ,
Baiser encor vos ¡p.ains , les ~aign,er de mes pleurs ,
Vous béni-t'
~
vous aimer au motnent que j'expíre ;
Mais pardonne-z, mon
pere )
au malheureux R.amire.
Et si ce creur sanglant vous touche ·de pitié,
Laissez vivre de moi la plus chere moitié.
SGENE' III.
,,
i.
'r·
BÉNASSAR ,
ZULIME,
A'.I'IqE,
R.AMI.~E,
J,VIOllADIR:
~
suite.
RAMIRE,r
J'
A
1
mérité la mort, et ie sa'is qú'-elle est pre~e :· ··
C'est trop-laisser le fer suspendu sur ma tete:
·
F,rappe, mais que ton cceur, de vengeance oécupé ,
Apprenne que le mien ne t'a
jama.istrompé. ·
P.tmr otage en tes ·mains j'avais remis Atide·;
Avec un tel garant pouvais--je etre perfide
! ·.
*
Va, Ramire était loin de
té
manquer de foi : ·'
:Bénassar , mes serments m'étaient plus ch-~rs qu'a toi_; :
Tu m'as trop mal connu; c'est ta seule'·injustice,
Que ce soit la derniere, et que dans -mon supplice
Des creurs pleins de vertu ne soient point entra1nés J, ·
B É NAS SAR.
" Le ciel
i
d'autres soins nous
a
tous de~tinés.
/