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VARIANTES
Je ne suis point:barbare; et ·jamais ma furie ,
Ne perdra le·hér:os,qui conserva ma vie.
*
Un amour emporté ,,source de rios malheurs,
,,_ Píus for.t,que 1mes bont~s ,·plus fort que mes rigueurs
,
T'ass~r:vit pour jamais ma. tille-infortunée~-
· ·
Je dois ou d'étéster sa tendresse effrénée ,
Vous en punir-tous· deux, ou la mettre en tes bras.
"' Sois sQn époux, R.amire, et regne en mes États.
Vis pour elle et pour moi, combats -póur nous défendre:
Soyons tous trois.heureux·
:·
sois mon
fi.ls,sois mon gendre.
z'uLIME.
*
Ah'
mon p
0
ere
!
ah Íl~mire
!
ah.' jour de m,oi;i bonheur
!
ATIDE.
-/C
o :jeur affreux pour tous
! '
RAM IR E•
. Vous me voyez, seigneur;
Accablé, cónfondu de cette grace insigne
-'
0
Que vous daignez me faire , et dont
je
suis indigne.
*
Votre filie , sans doute-, est d'un prix
a
mes yeu~
*
Au-dessus des États fondés par ses afoux; . ; .,,,,-·
1<.
Mais le ciel notts sépare. Apprenei l'un et l'autre
*--Le·secret de ma Yie, ét mon sort, et lé votre.
,,_ Quand Zulime a daigné, par un si noble effort ·,
* Sauver Atide et moi des fers et de la mort,
*
Idamore, un ami qu'aveuglait trop de zele,
* Séduisait sa pi.tié,
qui
la :rend crimin~!Ie :
*
11
promettait mon cceur, il promettait ma
foi;
*
II
n'en était.plus tem,p~, je n'étais plus
a
II10Í.
Les nceuds les plus sacrés , les lois les plus séveres ,
Ont mis entre nous deux d'eternell_es barrieres:
Je ne puis accepter vos augustes bienfaits;
1<.
Je ne puis réparer lés malh eurs que j'\li faits• .
1
1e
Mada~e
~
ainsi' le-veut la fortune jalouse.J
* Vengez-vous sur moi seul : Atide est mon épouse.
ZU
LU.1E,
*
Ton épouse? perfide
!