DE ZULIME.
II
faut mourir pour lui , puisqu'il veut mon trépas.
.
Allonéi... Quoi
!
l'
on m'arrete
!
Ah,. barbares soldats!
Laissez-moi dans vos rangs me frayer un passag'e :
R.e, pectez ma doule?r' respectez m~n courage'
Ou
terminez des j-ours que je dois détester
!
-SCENE
v.
ZULI1\1E,
MOHADIR., SÉRAME, sold.ats·.
ZULIM •E.
M
o
HA DI R
!...
est-ce vous qui m'osez arreter?
Vous! ...
MOHAl'>IR.
,
Recevez, madáme, uü orclre salutaire
D't/n pere encor sensible
a
tra_vers sa colere ;·
TI
pfend soin de
VOS
jours ' il épargne
a
vos yeux
D'un combat effrayant le spect:aole odieux.
zui:
I ME.
'
On combat
!
mon amant s'arme contre mon .pere
!
MOHADIR.
r
C'est le funeste
pl'ÍX
d'un amour téméraire.
ZU LIME.
Laissez-,moi l'expier, s'il en est encor temps;
Laissez-moi rn ~ jeter entre les c0mbattants:
A
pres tous mes forfaits, que je prévienne un crime
!
Je vais les séparer, ou tomber leur victime.
·
Tu
dédaigríes mes pleurs, et jé vois tout mou sort :
Je suis ta prisonniere, et mon ,amant est mort
!
M,OHADIR.
11
vit, et j'avouerai que son creur. rnagnanime
Semblait justifier les fautes de Zulime.
Madame, je l'ai vu, rnahre cle
S@H
Gourrou:x: ,
R.especter votre pere , et détourner ses coups.
Je l'ai vu des siens rneme arreter la vengeance'
Et
dfidaigner le soin de sa propre défense.