' l
2118
VAIHANTES
: Égotge .1éyant
moi
lá
maiheU:reuse
Atide.
Est-ce assez. , Bénassar, et m e'
c;róis-tu
perfide'?
·QU:el prix
plus
t>récieux
te
d@nn'er
dé
roa
foi?
Parle,
es-tu
satisfait?
BÉNASSAR,
,.
Oui , puisqµe
ae
t~
cr0i ,:
Oui,
sí1r de
ta
parole,
a
toi je rn'abandonne; ·
Dieu voít dn haut
<les,cieu:l!i
la
f@i ·que je
te doune.
,..
.
·RllM •IRE•.
·Adieu,,
refr0is'ln
mien-u·e.
SCENE V.
¡
.
1
'
ATitl :E.
1
.,
An ·~
prince , on v·ous
atteml :· ·
Il
n'est plüs de dangers
'1'-arnom
seli'l nous ,i:lé'fend.
Zulime
_est apaisée, et
tantde
d·éfian·ce / ·
1
. '.De
transports ,
de
courrcmx,
<il·e desseins
de ve11geance
~
Tout ced~
a
la
d0uceur
ét'ú,p
repentir pr.ofond ; .
·
, L'
orage étaí
t
s0tidain,
l•e -mi.l
1
me est
au~Ísi
·próíp.pt~
J'ai juré d'épargn:er
a
sa
-douileut
mortelie
Un
objet
ma1'l\eureux
qui s'·immole
poür elle ~
J'ai promis ;v·0tve amour, j'ai
pr0mis -cettefoi
Que
vous m'avieiz.
donnée,
et
•qui
n'est
plus pottt m0i :
J'ai dit
ce
qli.e
f
ai
ciiu
p~ur
aclouór
sa
rage ·,
Et
son
creur
,éperdu
s'e'tl
di'sa~t 'davan'tage.
L'amoür atlehdtiss-ait
·ses esprits
o'ffensés;
Elle a
melié sés
,p'létl'rs aux
pleur.s
que
j''ai
Vé1'sés.
Partez. ,
votre
devoir
loin d·e iho'i
vóü.s
ap)'>e'IQe:
Ce n'est qu'eil me
füyant ·qtre
je,
v0~s
~110is
fid'He.
Allez., de
ma
·i'Í'vale
aU'grüSle
,et
cher
~p0u'X,
,
' Dégager les
senÍlents
qu'Ati'l!!e a faits
pou'r
vous.
·RA111IRE.
Venez, il
faut
n.1e
:s_uivre.
,/
' ·'