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VAlUANTES

Ah! si, :mp.lgré la loi. qui touj0ur.s n0us sépaFe ,

La loi des nations parle

a

ton calur barbare;

·

Si

la mourante voix d'un pere au 'désespoir, -

Sil'horreur de ton crime'a de quoi t'émouvoir; ·

Sois ·seilsible

a

m.es

pl~urs plutot

qu'a

ma colere

:

Mes trésors sont

toi, je suis ton tributaire. '

Rend·s-moi mon sang,_., rends-moi ce trésor précieux ,

Sans

qt1i

pour moi la vie est un poids odieµ:X.;

Et n~ déchire point ces blessures mortellei

Qu'au plus tendre des cre¡ul's .oni

fait

·tes matns cruelles.

-x

Tu ne me réponds ríen , bat,bare l

RA M IRE,

. Écoute-moi•

.

J .

:v.

En la rendaút aux maü1s d'un si vertmmx pere....

BÉN AS-SA R,

'f

·Toi, R.amire?

RAM~ R:f;.

Zulime.est un 0bj et sacré

· -

,,. Que mes profanei; yettx 1i'ont point déshon0ré.

"' Et si dans·tQn c0m-roux je te cr0yais capable

1<.

D'~mblier pqi1r jamais que ta filie est co~pahle.,

,,. Si ton creur généreux pouvait se désarmer,

*

Chérir .encor Zulirne....

.

BÉNASSAR.

Ah ,

si je puis

l'

afa:rier l

*

Que me demandes-tu? corn;ois-tu' bien la joie

D'tm malheureux vieillard

a

sa douleur en pr0íe,

A

qui l'on a ravi l·e plus' pur de son sang;

Un

bien plus précieux que l'·éclat de son rang ,

L'unique et cher objet qui, dans cette c0ntrée,

S~utenait de mes ans la faiblesse hon0rée;

Et qui, poussant au ciel tant 'de cris superflus,

R.eprend sa fille enfin quand ·il ne l'atténd plus?

Moi ne la plus ch-érir

jeune et Mhle i,nfülele

1

Crois les e)nportements d'une ame patemelle ·: