VARIANTES
SCÉ.NEII.
zutlME, ATIDE,·
RAMIR.ÉóI
ATIDE.
/
'VENEZ,
prince; il est temps qu'un áveu légitime
Efface devant moi Íes soups,:ons de Zulime.
Seigneur, imtnolez tout, quoi qu'il puisse en coúter,
Ses bienfaits sont trop grands, il les faut mériter.
Votre devoir...
RA_M l ·RE,
Madame-, en ce moment.funeste,
Mon devoir est de vaincre; et d'oublier le reste.
Votre pere
a
grands cris appelle ses soldats;
Je viens pour vous sauver; volez , suivez mes pas.
Déja quelques guerriers, qui deváient vous dé.fendre ,
Aux pleurs de Bénassar étaient prets
a
se rendre ;
Honteu~ de vous preter un sacrílege appui,
Leurs fronts, en rotigissant, s'a:baissaíent devant Íui.
Ne petd9ns point de temps, coürez vers
le
rivage;
Je puis avec les miens défendre le passage.
Déja des matelots entendez les clameurs;
Venez, ne craignez rien de vos·persécuteurs.
~ULIME,
Moi, craindre
!
Ah, c'est pour vous que j'ai connu la crainte
!
Croyez-moi : je cotnrílan1e encor dans cette enceinte;
La
porte de lamer ne s'oüvre qu'a ma voix..
Voyons mon pere au moins pour
la
<lei'nihe fois.
Apprenez a mon pere , a
l'
Afrique jalouse,
Que je.fais mon devoir en partant votre épouse.
RAM I
RE.
Eh
!
pouvez,vous , m~<la:me, en ces moments <l'horreur ,
D'úu
amour qu'il détesté écouter la douceur?
·
·
Si-le cicl qui m'entend me rend mon héritage,
Valence' esta vos pieds : je ne püis davantage ;·
Et je ne réponds point....
'