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LIME.
;·Je sais combien de loi5
.et
cornhien de raisons
Ont banni l'alliance entre vos deux maisems.
Plus puiss·aut ~e fes loi;
~
le préj~gé sépare
Les p<mples dé Í'Espagne ·et ée peuple harbai:e. .
-M_ais d'une loi plus juste- entencÍez mjeux Ia· voicx;
i
Que tout préjugé cede
a
l'intéret des rois
l,
Que vous) l'État, Atide.....
RAMIR.E;.
Arretez , ldamoré,
Faut-il,
pour vivre hem:eux, que je me déshono're?
Eh! le trone et la vie 0nt-ils done tant d'appas?
·
IDA MQ RE,
Vous v0us trompez, seigneur, et ne m'entendez pas.
Quel-est done cet opprobre, et que) ,est done le crü~e
· De payer dignement les hontés de Zulime?
Vos jours
a
la !5ervit doivent sid:onsaorer,
Et
l'~mblí des
bienfaits
peut
seul dé$honorer.
RAM I
RE,
Je le sais comme toi: juge de,mes supplices.
Le
premier des liens est celui des services ,
C'est celui d'un cceur juste ; et ~algré tous mes feux ,
Ceh.tide 1'arrtotir meme est moins fort
a
mes yeux,
Mais
tu
sa,is quels saints hceuds ont enchatné ma vie ,
Quels setments j'ai formés, quel tendre hymeu me lie.
Que je'rentre
a
jamais aux Jeis oú je suis né,
'
Tombe en cendre le trone
oi'.t
je suis destiné
1
Si
je trahis jamais l,a fnalh~ureuse Atide
!'
:Mais aussi que
la
íoud,re,. écrase le pe/fide ,
Que je -sois en horreur aux siecles
a
venir,
S'il
faut
tromper Zulime et s'il faut
1~
trahir
!
IDAM ORE.
Ah
!
seigneU:r, croyez-moi
1
son efreur est trop ch~re :
'
N·'arraohez point un voíle
a
t0us
trois nécessaire
:
1
Ij
n''-est de malheureux que
des
cceurs détrompés.
\
'
D'un jour trnp·-odíeüx
ses
yeux
seraie~t frappés ;
~esse:z:.....