DE ZULIME.
S'CENE.
IIL
RA,MIRE,
!
•••
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'?
V
ONT
:µoqs conduire aux bords si long-temps souhaités,
J'ai vu, de ces rochers dont la cim,e élévée
Commande
a
ces deux mers dont l'Europe est lavée
~
Vn
vaisseau que les veµts font voler vers ces lieux.
Les pavillons d'Espagne éclaiaient
a
mes yeux.
:Bientot l'heureux reHux des mers obéissantes
Apportera vers lui nos 'dépouilles flot~ap.tes,
Une barque légere est aupres de ces hotds;
l\'les rhains
la
chargeront
de
~os plus chers frésors.
·
( A Zulime.)
' -
Vous
y
seret, Atide:·-'· Et vous, pdnc~sse auguste,
Vous, don( la seule main changea le sort injuste ,.
Vous , par qui n'os capt~fs ne portent désormais
Que ies heureux liens formés•par vos bienfaits.....
Quoi
!
vos yeux,
a
n~a.voix, semblent m.ou.ilUs de
la:rmes
!
ZU LIM ~.
Dans de pareils moments, on :p.'est point sans alarmes,
etc•.
1
'
1
RAMIRE.
Que mes jours imm?~és
a
votre sureté...,.
:qr~.I~E,
Conservez..-les , cher prince, ils n1'ont assez couté
!
lYiais quels discours, grands dieµx, quej e ne puis comprendre
!.
:r
ourquoi me parlez-vous de sang pret
a
répandre?
~ st-ce aiúsi que mon cceur doit etre rassuré?
.
'
J'
AT IDE,
i h
1
_madame
J
a
quels
soins
·vorr:e'
arnour
est
Iiv1:l ·?,:
,
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