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VARIANTES
Son desti:n chez les siens l'appel\e ~u ran$ suprei-neir
~t
puisque vous l'a~~ezt .. ·
~U LIME,
Atide, si je l'aime
!.
Tu ne fignorais pas : t'-ai-je jamais caché
!,es
secrets -de-ce cceur 'que lui seul a to\}ché
?
Je corrigeai le sort 'qui
t~
fit
ma captive;
Tu sais si j'ei;ihard!.s ton ari;iiúé craintive;
Si, fuyant 9e
1~1011
rang la dure austér~té,
Ma teridresse entre nou.s remit
l'
égalité.
Nos cceurs ~e ~onfond~ieT\t; tu vis nahre e:r:i mon
a~e
Les traits mal dém~lés de rna secrete flamme.
Ton cceu.r vit a_vant moi de tant d'égarements
La premiere étincelle et les embrasements.
Que n'eussé-j e point
f~it
:J;>0ur conser:ver J\amire !
J'alJandonn~ po1,1~ lui, etc..
'
J'ai
tort, je te l'avoue: il a dú s'écarter.
l\1ais pourquoi si long-temps se plaire
a
m'éviter
?,
Je ne l'accuse poin~, m
¡i.ismon c;ceur eµ. murmure.,
, -4.TIDE~,
Je sais tr9p qu'un conseil est souvent une injure;–
lVIai.s n'est-il p0int permis de vous représenter
Que sur ces bords affreux, qu'il est temps de quüter ,
Tant d'a.moqr, tant ele crainte et de délicatesse
C9nvien11ent mal p~ut~e'tre
au
péril
qui
nous presse :
Qu\m mome~t peut nous perdre, et ravii; tout ]e pri~
:Pe ~ant d'heureux travaux par l'arnour entrepris :
Qu'entre cet Océan, ces rochers et I'am1ée,
Ce joui;-, ce meme jour peut vous voir enfermée
~
Et
que de tant d'amour un cceur toujour troubl~
S.uJses vrais intérets
est
souvent aYeui_lé,,