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ACTÉ

V,

SCENE

IIT.

~

(A Aticte.)

·

J'admire

(Úí

]í> étissant jusqu'a ton amour·meme :

C'est

a

moi de mouii~, puisque c'est toi qu'ón aime·,

( A Ramire

e¡t

a

Atide, )

Eh

bien! sqyez unís : eh bien! soyez ~eureux,

Aux <lépens d.e·ma vie:, aux dépens de mes feux,

Eloigne~-vous·, fuyez, dér<'>bez

~

ma vue _

Ce spectacle e-ffray ant.d'un bonlíeur qui me tu~.

Votre joie est horrible, et je né puis la voir:

Fuyez, cfaignez encor Zulime,ali désespoir.

Mon pere, ayez pitié d1,1 moment qui me reste;

Sauv~z mes yeux fuourants d'un spectacle funeste.

(Elle.tombe sur sa confíae.nte,)

.A:JID

~.

N9s deux creur1¡ sout

a

vou_s.

RA.MÍRE.

Vivezsansnousha~.

'

ZULIME.

M-oi te hafr, cr~el

!

ah L laisse-moi moudr;

Va; laisse-moi.'

BÉNHSAR.

-

Ma filie, objet fun_este et tendre,

Mérite enfin les pleurs

1

que tu nous faís répandre.

ZULIME.

iMon pere, par pitié,~n'approchez point de moi.

J'ahjure un

l~ch~

amour; il triompha de moi :

}Iélas

!

rous n'aµr ez plus de reproche

a

me fair-e . '

· B

É

NAS S AR,.

M.on

~mitié t'attend~, mon creur s'ouvre.