VARIANTE3~
Nos captifs espagnols, ce pi-ix de son courage-,.
Dont jadis la victoir:e avait
faü
scm páttage,
Ces trésors des héros, vous les lui ravissez
!
Vous l'aimez
?'
vous ., madame
!
~t
vous le,trahissei
! ·
Pressé de tou's cotés dans ces trou'bles fune&'i,es ,
Qui de son faihle État ont déchü:é les,3-esfés,
Redoutant a-Ja-fois,. et
1es
Eurnpéans,
Et les divisions des tristes Musulmans;
·
Opprirfié de l'Égypté, et craigñant
la
Castiñe-~
Faut-il qu'il ait en~ore
a
combattre sa füle?
zú'Lt,ME.
i\ile
préserve le ciel de m'armer contre
lui
!
?,Í
0
lÍ
AD I
R.
De sa triste vieillesse, uniqu~ et cher appm
~
Pourquoi done fuyez-vous le pe:re le plus tendre,
Qui pon~ vous
de
son. trone était pret
a
descendre.;
Qui , vous laissant le choix de tant de souverains,
De son sceptri:! avec'i,oie aIÍait 9rñer vos níáiíis?
Hélas
!
si la vertti, si
la
gldire voús guide...
'J\lais
it
n'appartiént point
~
tna houohe
tímfd~
D'o.ser d'un tel reproche afüiget vos appas :
. lVIes conseils autrefois ne vous révolMieñt pás
5
Cette voii d'un vieillard
qui
sauva votre
eiifarice, ·
Flattait de votre creur la docile indúlgehee;
Et Bénassar encore espúaÍt aujourd'hui
Que mes soins ,plus heutéux pourráí@nt
vous
i'érídre
!
lui,
Ah! princesse, oi:do.nnez, que fa~t-iJ,.quej'aJlnonce?
ZULIME.,
,
Portez~lui mes soupirs et mes pleuts póur réponse'.
lVIon destin que ,je hais me forcé
a
l'outrager¡_
Mes remords sont affreux ,.J;Uais je n,e puis changer•.
Pars; adieu c'en est!ait.
·
111 OlIADLR,
J1éla's
1
j~ vais peut-etre,
Porter les derniers cou~s au sein qui vous
fü
nahre