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ZULllVIE.'

Et lorsque vous soytez de. ce gouffre d

1

hon~em•,

Ma main vous

y

replonge, et vous perce le creur.

Tout semble s'élever contre ma perfidie : ,

·

tMais j1aimais comme vous; ce mot me justifie:

Et d'un lien sacré l'invincible pouvoir

Accr.ut

cet amour meme, et m'en

fit

un devoir.

Il faut dire encor plus; vous le savez, on m'aime.

iMais malgré mon hymen, et malgré l'amour meme,

Je vous immolai tout; je vou·s ai fait serment,

Ce jour meme, en ces lie~x, de céder mon ama

1

nt:

J;ai promis de servir votre fatale flamme;

·

Le sepnent est affreux, vous le sentez, madame!

Renoncer

.a

Ramire, et le voir en vos bras,

C'est un effort trop grand, vous ne l'espérez pas :

Mais je vous ai juré d'immoler ma tendresse,

Il n'est qu'un seul moyen de tenir ma promesse,

Il n'est qu'un seul moyen de céder mon époux,

Le voici.

( Elle tire un poignard pour se tuer.)

RAMIRE,

la désarmant avec Zulime~

Chere Atide

!

Z ULIME,

se saisfssant du poignard.

I-Iélas

!

vivez pour lui.

O ciel

!

que faites-vous?

BÉNASSAR,

ZULIME.

;

Suis-je assez confondue?

Tu l'emportes, cruelle, et Zulime est vaincue.

Oui, je le suis en tout. J'avoue avec horr"eur

Quema rival.e enfin mérite son fonheur.