EN AUTRICHE.
353
commencent
a
jaunir, c'est un signe que les
~Taines seront hientot nn'\res. On fait la moisson
au milieu de décembre, et on sépare les graines
de la paille en faisant fouler les gerbes par
des chevaux. ' Ou compte dans le Bannat 1,750
arpens ( g,636 ares) de rizieres qui produisent
plus de
10,000
mesures (614 kilolitres) de riz~
La plantation d'Uj-Betse est la plus fertile . Elle
approvisionne non-seulement une grande partie
de la Hongrie, mais encare les provinces voi–
si~es de la Turquie. On assure qu~ les Turcs
ont cultivé du riz dans le dix-septieme siecle,
aupres de Gran dans les Hes du Danube.
Du
reste ,
le climat de la Hongrie paroit etre favo–
rable
a
cette plante, et comme il
y
existe une
grande quantité · de marais , on peut prévoir
qu'un jour la culture du
riz
y'
deviendra
plus générale. On a fait encare diverses tentatives
a
Altsohl et
it.
Dehrongiwa sur la culture de
plusieurs céréales étrangeres. Elles ont été entre–
prises par le chevalier d'Eggenberg; les graines
qu'on
y
a essayées avoient été apportées de Naples
par le comte de Duhalski.
On
s'est assuré qu'un
certain nombre de céréales de l'Italie seroient
susceptibles de s'acclimater en Hongrie (
1 ).
Parmi les légumes farineux., les plus communs
(1)
Vaterlaendische Blaetter.
1811 ,
p.
191 . _
3.
~3