I:.N A.UTR.ICHE.
35r
heaucoup plus q ue l'autre. On éva lue
a
4,ooo_,ooo
mesures (
24_5_,996]
ilolitres)
la
qn2.ntité d'avoine
que la Hongrie
fou rnit tou.tes les
au n ées.
Le mais est aussi cultiv é tres-en g rand dans
cett_e province, sur t ou t dans
le Bannat et les
comtés de la Basse-Hongrie, ret en un mot d ans
toutes
l es parties un peu chaudes de cette
contrée. On en trouve meme
da.nscelles oú. l a
vigne ne peut pas prospérer. Son rappor t ordi–
naire e·st de plus de cin quante pour un, en sorte
qu'il surpasse de beaucoup celui
que
dqnne cette
plante en -Styri e. Les Hongrois p r éparent divers
alimens avec la g raine du mais. Les W allaques
en font ~galement un grand usage ; et quant aux.
Russniaques, ils mangent, en g uise de pain,
des gat eaux de farine de rn.ais cuits dans la
cendre. Ils appellent ces gateaux
JWale.
An reste,
cette plante est un des fourrages le plus importans
pour la Hongrie; elle est encore une excellente
ressource pour les habitans lorsque l'année a pro–
duit peu de céréales.
Le riz est cultivé dans - les parties maréca–
geuses- du bannat de Temeswar : on en trouve
aujourd'hui six plantations dans cette contrée
(1 ).
Entre Gattaja et le village de Szkug lya, 1'eau\
est COJ).duite dans
les rizieres
a
l'aide d'un canal
(1)
J.
C. Strube.
Wanderschcift und Schiksale.
Gotha ,.,
1791 ,
cap.
3.