EN AUTIUCHE.
habitations; aussi les propriétaires sont-ils obligés
de construire au milieu de leu~s champs des especes
de cabanes , appelées dans le pays
Sollaschen
ou
Mayerhofe.
Ils y passent ordinairement
l'été
poür surveiller les travaux de la campagne.
Le pain d'avoine est la nourriture la plus ordi–
naire des Hongrois, surtont de ceux qui h abi–
tent l es comtés
d'
Arwa, de Liptau , de Zips et
de
Marmarosch. Cependant, comme si l'activité des
hommes devoi
t
touj ou-rs . etre en raison inverse
de la prodigalité de la nature, e' est principale–
m ent
da.nsles cantons orientaux de la Hongri€–
que l'agriculture a fait le plus de
progres.
La Galicie peut seule etre comparée
a
la
Hongrie pour la fertilité ; mais si les province5
allemandes sont loin d'égaler ce royamne sous l e
rapport de
l'
excellence du sol , elles ont au 'moins
l'avantage de le surpasser
par la
qualité et
la
beauté du froment qu'elles fournissent. Le
blé
y
est cultivé partout oú l'élévation~ du sol et
fa_
température n'y mettent point d' obsta.ele (
I ).
L es
comtés oú
l'
on
Ú1
récolte
le
plus
so.ntceux
de
Borschod, de Tschongrad, de Bckesch, .d e Tscha–
nad, de Baatsch , de Tolna,
d e
T em esch,
d e
Torontal
et
de Bihar. A la vérité ,
il
en
croit
encore h eaucoup dans
les distr i cts de
Sathmar -~-
(1) vV:1ld;;1
e in
et P. K.itaibel.
Descriptiones et z'cone.s
p lantarum rar iorum Hungarice.
Vienn<B,
1802 º