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LETTRE

ce

D~

ces apprets d'hymen et de ces sacrjfices.

ce

Je me souviens encor de cette pompe augustc

ce

Qui jadis en ces lieux marqt1a les premiers jours

ce

Du regne de Cresphonte. Ah! le granc.1 appareil

!

«

11 n 'est plus aujourd'hui de semhlables speclac¡es.

«

Plus de cent animaux

y

fnrent immolés :

<<

Tous les pretres brillaient, et les ye-q~ éblouis

«

Voyaient !'argent et l'or partout étinceler.

Tous ces traits sont na'ifs: tóut

y

est convenable

a

cenx que vous introeluisez sur la scene' et aux

mreurs que vous leur donnez. Ces familiarités na–

turelles eussent été,

a

ce qúe

1

je

cr-ois, bien re<_:ues

clans Athenes; mais París et notre parterre veu–

lent une antre esp ece de simplicité.

N

otre ville

p ourra-it meme s~ vanter d'avoir un gout p\ós cul–

tivé qn'on ne l'avait dans Ath.enes -: Cqr enfin

il

me semble

qu'on

ne repr~sentai,t el ordinaire eles

pi~ces de théatre, dans cette premiere viUe- de la

Grece, que dans quatre fetes ~olennelles ,

~t

Paris

a p1us cl'nn spectacle tous les jours de l'anuée. Ón

ne comptait rlans Athenes que dix mille citoyens,

et notre ville est peuplci e de pres de huit cent

mille habitants, parmi lesquels je crois qu'on peut

compter trente mille juges des ouvrages dramati–

qnes, et qui jugent presque tous les jours.

Vons avez pu, clans votre tragédi~, traduire

.cette élégante et simple comparaison de

Yirgile:

Qualis populeá 11J,rerens Fhilomel4 ~ub um~rá

Amissos queritztrfcetus.

Si

je prenais une telle

liberté,

on me r.enver-