LETTRE
Je vais prendre· la liberté de traduire cet endroi
t.
en vers blancs, comme votre piece est écrite ·;
parce que le temps qui me presse ne me permet:
pas le long travail qu'exige la rime.
<<
Les esclaves chez vous portent de tels joyaux
!
«
Votre pays doit etre un beau pays sans doute;
<<
Chez nous de tels anneaux or:nent la rnain des rois.
»
Le confident du tyran lui dit, en parlant de
la
reine, qui refuse d'épouser, apres vingt ans, l'as–
sassin reconnu de sa famille:
La clonna, come sai, ricusa e brama.
E<
La femme, comme on sait, nous refuse et désire.
»
La suivante de
la
reine répond au tyran, qui la
presse de disposer sa maitresse au mariage :
...........
Dissimulato in f.lano
Sojfre di febre assalto; alquanti giomi
Donare
e
forza a ri,ifrancar suoi spirti.
«
On ne peut vous cacher que la reine a la fievre;
«
Accordez quelqne t! mps pour lui rendre ses forces.>>
Dans votre quatrieme acte, le vieillard Polydor€
demande
a
un homme de la cour de Mérope qui
il est? Je suis Eurises, le fils de Nicandre, répond–
il. Polydore alors, en parlant de Nicandre s'ex–
prime comme le
Nestor
d'Homere.
. . . . . . . . . . . . .
Egli era umano
E liberal, quando apparü.1a, tutti
Faceangli onor; io mi ricordo ancora
Pi quanto eiftsteggio con bella pompa