SOCRATE.
est tétu comme une mule. J'ai passé ma vie
a
le tour–
_menter, je l'ai meme battu quelqnefois; non-seul-ement
je n'ai pu le corriger, je n'ai meme jamais pu le mettre
en colere. Que voulez-vous que
j'y
fasse?
DR.I XA.
1
Je me vengerai, vous dis-je . J'aper<sois sous ces por-
tiqurs son bori ami Anitus, et quelques-uns des nótres :
laissez-moi faire.
XANTIPPE.
Mon Diru, je crains que tous ces gens-la ne jouent
quelque tour
a
mon mari. Allon~ vite l'avertir; car~
apres tout, on ne peut s'empecher de l'aimer.
SCENE VI.
ANITUS, DRIXA, TERPANDRE, AGROS.
D
RI
X A.
Nos injures sont communes, respectable
A
ni tus;
vous étes trahi cornme moi. Ce malhonnéte homme de
Socrate donne presque tout son bien
a
Aglaé, unique–
ment pour vous désespérer. Il faut que vous en tiriez
une vengeance éclatante.
A NI
TUS.
C'est bien mon intention, le ciel
y
est intéressé: cet
l10mme méprise sans doute les dieux, puisqu'il me dé–
daigne. On a deja intenté contrc lui quelques accusa–
tions; il faut que vous m'aidiez taus
a
les renouveler:
no us le mettrons en danger de sa vic; alors je lui offrirai
ma protection,
a
condition qu'il me cede Aglaé, et qu'il
vous rende votre heau Sophronime;'par la nous rempli-