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ACTE II, SCENE VI.

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r oas tous nos d evoirs: il sera puni par la crainte qu e

n ous lui aurons don née : j'o btiendrai ma maltressc, et

vous aurez votre amant.

D B.I X A.

Vous parlez comme la sagessc elle-meme. II faut que

qu elque divinité vous inspire. ln struisez-nous; que faut–

il faire?

A NI

TUS.

Voici bientót l'henre ou. les juges passeront pour aller

au tribunal: Mé litus esta l cur tete.

DRI XA.

Mais ce Mélitus est un pe tit pédant, un méch ant

homme, qui cst votre e nn emi .

ANITUS.

Oui, mais il est encore plus l'ennemi de So crate;

c'est un scél éra t hypocrite qui soutient les dro its de

l'aréopage contre moi ; mais uous nons ré unissons tll u–

jonrs quand il s'agit de perdre ces faux sagP-s cap,1bl cs

d'édairer le p euple sur notrc conduite. Ecoutez, ma

• chere Drixa, vous etes d évote ?

D R IX A.

Oui assurément, monseigneur; j'aime l'argent et le

plaisir de tout mon creur: mais en fait de dévotion je

ne

cede

a

personne.

ANJTUS,

Allez prendre quelque dévot du peupl e avec vous;

et

quand-les juges passeront, criez a l'impieté.

TERP A-NDRE.

Y a-t-il quelque ch ose

a

gagner? nous sommes prets.