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ACTE I SCENE
U.
Soit qu'enfin ce grand
di.eu,dap_s ses profonds desseins ,
Pour sauver cet enfant qu'il a mis dans mes mains,
Sur leurs ye_ux vigilants répandant un uuage,
Ait égaré leur vuc, ou suspendu leur rage.
IDAM:É.
Seigneur,
il
se:,;ait temps encorde le sauver:
Qu'il parte avec
lllºª
fils; je les puis enlever:
Ne désespérons point, et préparo11s Jeur fuite.
De notre prompt départ qu'Etan ait
1~
CQn~ujte.
Allons vers la Corée, au rivage des mers,
Aux
lieux ou l'Océan ceint ce triste univers.
La terre a des déserts et des antres sauvages;
Portons-y ces enfants, tandis que le·s· ravages
N'inondent point en cor ces asiles sacrés,
Eloignés du vainqueur, et peut-etr~ ignorés.
Alloqs; le temps est cht!r, et la plainte inutil e.
.ZAM'l'I.
Hélas
!
le 6.1s des rois n'a pas meme un 3:sile !
J'attends les Coréens; ils viendr-ont, mais trop tard :
Cependant la mort vole au pied de ce rempart.
Saisissons, s'il se peut, le momeo
t
favorable
De mettre en su.reté ce gage inviolable-.
SCENE III.
ZAMTI
1
IDAMÉ., ÁSSÉLI ,
ÉTAN.
:,L<\.M TI.
É'.T
AN , OÚ
coureZ-VOUS, interdit, consterné?
ID AM:É .
F uy ons de ce séjour au Scythe abandonné.