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VORPHELIN DE LA
CHINE.
5CENE VI.
ZAMTI, ÉTAN.
SE I G NE
u
R,
votre pitié ne peu·t 1le c.onserver.
Ne son'gez
q•u'a
l'Éla1, que sa mort tpeut sauive•r :
Pour le salu,t
du
pe-u-pi:~
,il faut
bi·en qu'.a ·pé."r.i'ss~.
Z A'lVITI.
Oui.... j,e vois qu'il faut faire .un triste sa,crifice.
Ecoute : ,cet empire ·est-il cher
a
tes yeux?
Heconnais-tu ce dicu de la terre et des cieux,
Ce dieu que sans mélange annon<;aient nos ancetres ,
Méconnu par le bonie, insu-lte ·par nos thaitres?
ÉTAN.
Dans nos communs malheurs il est mon seu,l ap,pui ;.
Je pleure la patrie, et n'espere qu'en 'lui.,
1
ZA-MTI.
Jure ici par son nom, par sa toute-puissance,
Que tu conserVl'eras dans l'éternel i,ilen ce
Le
secret qu'en ton sein je clois ens~velir.
JuFe-moi que tes mains os-eront accomplir
Ce que les intéréts et les lois de
l'
em,pire .,
Mon devoir et mon die u, vont par moi
te
prescrire.
ÉTAN,
Je le jure.; et je veux, dans ces murs désolés,
Voir nos malheurs communs sur moi seul assemblés,
Si,
trahissant vos vceux, et démentant mon zele,
ÜLl
ma
bouc}le,
OU
rha
main,
VOUS
était
rn'fide}e.