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r96

VORPHELIN DE LA

CHINE.

5CENE VI.

ZAMTI, ÉTAN.

SE I G NE

u

R,

votre pitié ne peu·t 1le c.onserver.

Ne son'gez

q•u'a

l'Éla1, que sa mort tpeut sauive•r :

Pour le salu,t

du

pe-u-pi:~

,il faut

bi·en qu'.a ·pé."r.i'ss~.

Z A'lVITI.

Oui.... j,e vois qu'il faut faire .un triste sa,crifice.

Ecoute : ,cet empire ·est-il cher

a

tes yeux?

Heconnais-tu ce dicu de la terre et des cieux,

Ce dieu que sans mélange annon<;aient nos ancetres ,

Méconnu par le bonie, insu-lte ·par nos thaitres?

ÉTAN.

Dans nos communs malheurs il est mon seu,l ap,pui ;.

Je pleure la patrie, et n'espere qu'en 'lui.,

1

ZA-MTI.

Jure ici par son nom, par sa toute-puissance,

Que tu conserVl'eras dans l'éternel i,ilen ce

Le

secret qu'en ton sein je clois ens~velir.

JuFe-moi que tes mains os-eront accomplir

Ce que les intéréts et les lois de

l'

em,pire .,

Mon devoir et mon die u, vont par moi

te

prescrire.

ÉTAN,

Je le jure.; et je veux, dans ces murs désolés,

Voir nos malheurs communs sur moi seul assemblés,

Si,

trahissant vos vceux, et démentant mon zele,

ÜLl

ma

bouc}le,

OU

rha

main,

VOUS

était

rn'fide}e.