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L'ORPHELIN DE LA CHINE .
SCENE
111.
ZAMTI, IDAMÉ.
ID.AMÉ.
Qu'AI-JE
vu? Qu'a-t-on fait? Barbare, est-il possible ?
L'avez-vous commandé ce sacrifice horrible?
Non, je ne puis le croire; et le cíel irrité
N'a pas dans votre scin mis taut de cruauté.
Non, vous ne serez,point plus dur et plus barbare
Que la loi du vainqueur et le fer du Tarta re.
Vous pleurez, malheureux
!
ZAMTI.
Ah! pleurcz avec moi;
Y.rais avec moi songez
a
sauver votre roí.
ID
AMÉ.
Que j'immole man fils
!
ZAMTI.
Tclle est notre misere :
Vous etes citoyenne avant que d'e tre mere .
IDAl\I :É .
Quoi
!
sur toi la nature a si peu de pouvoir
!
ZAMTI.
Elle n'en a que trap, mais moins que mon devoir ;
Et je dais plus au sang de mon malheureux maítre
Qu'a cet enfant obscura qui j'ai donné l'etrc.
IDAM:É.
Non, je ne con na is point cette horrible vertu.
J'ai vu vos murs en cendre, et ce treme abattu ,