Previous Page  222 / 450 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 222 / 450 Next Page
Page Background

:-wfi_

L'ORPHELIN DE LA CHINE.

IDAMÉ.

Oui, rends graccs au cid

1

Malgré ~oi favorable

a

ton creur paternel.

Repens-toi.

ZAMTI.

Dieu des cieux, pardonnez cette j0ie,

Qui se mele un moment aux plenrs ot'r je me noie.

O

ma chere Idarné ! ces moments scront courts:

Vainement de mon fils vous prolongiez les jours;

Vainement vous cachiez cette fatale offrande :

Si nous ne donnons pas le sang qu'on nous demande

1

Nos tyrans soup<;onneux seront bientot vengés;

Nos citoyens trernblants, avec nous égorgés,

Vont payer de vos soins les efforts inutiles;

De soldats ento,urés, vous n'avons plus d'asiles ;

Et mon fils, qu'au trépas vous croyez arracher,

A l'reil qui le poursuit ne peut plus se cacher.

11

faut subir son s-ort.

I DAMÉ.

Ah! cher époux , demeure ;

Écoute-moi du moins.

r-

Z AM TI.

Hélas

!...

il faut qu'il meuref

IDAMÉ •

. Qu'il meure ! arre te, tre.mble, et crains rnon désespoi.r ;

Crains sa mere.

ZAMTI.

J e crai;1 s de trah-ii· ~on devoir.

Abandonnez le vótre; abandonnez ma víe

Aux

détestables mains d'un cónquérant impie.

C'est mon saog qu'a Gengis il v.ous faut demand e1-.