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L'ORPHELIN DE LA CHINE.
IDAMÉ.
Oui, rends graccs au cid
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Malgré ~oi favorable
a
ton creur paternel.
Repens-toi.
ZAMTI.
Dieu des cieux, pardonnez cette j0ie,
Qui se mele un moment aux plenrs ot'r je me noie.
O
ma chere Idarné ! ces moments scront courts:
Vainement de mon fils vous prolongiez les jours;
Vainement vous cachiez cette fatale offrande :
Si nous ne donnons pas le sang qu'on nous demande
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Nos tyrans soup<;onneux seront bientot vengés;
Nos citoyens trernblants, avec nous égorgés,
Vont payer de vos soins les efforts inutiles;
De soldats ento,urés, vous n'avons plus d'asiles ;
Et mon fils, qu'au trépas vous croyez arracher,
A l'reil qui le poursuit ne peut plus se cacher.
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faut subir son s-ort.
I DAMÉ.
Ah! cher époux , demeure ;
Écoute-moi du moins.
r-
Z AM TI.
Hélas
!...
il faut qu'il meuref
IDAMÉ •
. Qu'il meure ! arre te, tre.mble, et crains rnon désespoi.r ;
Crains sa mere.
ZAMTI.
J e crai;1 s de trah-ii· ~on devoir.
Abandonnez le vótre; abandonnez ma víe
Aux
détestables mains d'un cónquérant impie.
C'est mon saog qu'a Gengis il v.ous faut demand e1-.